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Livres enfants

N° 5 novembre 23

Changer le monde!
Par les enfants de l’hôpital de la Timone
(livre sonore)

changer

Ça fait du bien de lire ce livre !
Car il est le fruit des ateliers d’écriture que la Compagnie « D’après la pluie » mène auprès des enfants du service d’hémato-oncologie de cet hôpital marseillais.
Chaque année la compagnie propose un thème. Cette fois, c’était « changer le monde ». Vaste sujet auquel les enfants, âgés entre 3 et 17 ans, ont apporté énormément d’idées.
Le livre est divisé en trois parties.
Le premier, « Histoires des enfants », a quatre sections : changer le monde avec les rêves, changer le monde avec des idées, changer le monde avec des actions, changer le monde avec l’amour.
Il est impressionnant de voir comment les enfants peuvent dépasser leur maladie (même si elle apparaît quelquefois en filigrane) pour imaginer toutes sortes de situations, souvent très poétiques.
Il y a beaucoup de sujets autour de l’écologie, de la pollution en mer (habitant à côté ils en connaissent un rayon), des lettres au président de la République, au directeur de l’hôpital pour qu’il change les menus et, moins terre-à-terre, on voit aussi apparaitre des licornes, la magie, le rêve…
C’est frais et émouvant et ça donne souvent le sourire.
Un deuxième chapitre, après les histoires, est celui des « Chansons en voyages » (que l’on peut écouter avec un QR code).
Ce sont quinze textes écrits par les enfants, mis en musique et joués par des musiciens professionnels qui ont donné de leur temps pour ce beau projet. Dans certaines chansons des voix d’enfants apparaissent.
Notre préférée est Dans la jungle, avec des magnifiques percussions.
Le troisième chapitre, « Nos actions », raconte le travail de la compagnie, qui parcourt aussi le monde.
Les illustrations de Pascale Roux, très sensibles, redonnent encore plus de lumière à l'ouvrage.
La compagnie produit un ouvrage par an, que l’on peut se procurer sur leur site, sous forme de don déductible des impôts.

Vous pourrez en savoir davantage en écoutant l’entretien d’Amandine CARDONA, chargée de production et d'administration de la compagnie dans notre rubrique entretiens

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compagnie-apreslapluie


Le son du silence

Katrina Goldsaito, illustrations Julia Kuo

son

Un petit garçon, Yoshio, sort de chez lui à Tokyo et est happé par les bruits de la rue. Il saute dans les flaques d’eau, entend la pluie tomber sur les parapluies, à chaque fois des sons nouveaux émergent.
A un moment il entend des sons mélodieux. C’est une joueuse de koto. Il s’arrête pour l’admirer.
En classe il essaie de trouver le silence, mais il y a toujours des enfants qui font du bruit. Il se réfugie dans la bambouseraie, mais là aussi les bambous crissent au gré du vent. C’est beau, mais ce n’est pas le silence.
Et encore moins chez lui, entre les sons de la vaisselle quand on mange, ou de l’eau dans la baignoire.
Même pendant le sommeil il entend les sons lointains : une radio, des aboiements…
En fin de compte, Yoshio s’en va le matin tôt à l’école. Il est tout seul, et dans le calme de la salle, pendant qu’il lit, il l’entend… Il est là, le silence, et que c’est plaisant à entendre.
Et il réalise qu’il est là, toujours, entre les sons.
C’est une belle histoire qui fait prendre conscience de l’environnement sonore. Dans un monde dans lequel le son est de plus en plus présent, cette recherche de silence fait réfléchir à sa place dans nos vies.
L’histoire est parsemée d’onomatopées : tut tut, les voitures, splash, dans la flaque d’eau, et ainsi de suite. C’est intéressant pour un travail plus musical avec les enfants, en demandant de chercher ou d’inventer des nouvelles onomatopées.

(Dès 7 ans)

son son
son son

hongfei-cultures


Dyslexique, fantastique

Sophie Rondeau

dyslexiques

Adèle est une petite fille qui n’est pas tout à fait comme les autres enfants de sa classe. Elle est vive, espiègle, elle a des qualités, mais…elle confond la droite et la gauche, mélange les lettres quand elle lit, prend plus de temps pour faire les exercices.
Car elle est dyslexique.
Elle a la chance d’être épaulée par son instituteur et son orthophoniste, qui l’aident dans ses apprentissages. Son enseignant lui donne plus de temps pour faire les exercices, l’orthophoniste lui explique qu’elle est aussi intelligente que les autres enfants, mais que son cerveau ne fonctionne pas tout à fait de la même façon. Elle n’est pas malade, elle est différente.
Adèle a beaucoup de qualités : fait de beaux dessins, a de très bonnes notes dans les exposés oraux, elle console ses amis quand ils sont malheureux, sait inventer mille jeux.
Cet album, sous forme d’une histoire pour enfants, sensibilise sur le problème de la dyslexie, le dédramatise, ouvre des portes. Il faut dire qu’au Québec, les enfants dys ne sont pas considérés handicapés.
En fin d’ouvrage, une liste de personnalités dyslexiques montre que l’on peut être dyslexique…et fantastique !
Les illustrations de Guylaine Lafleur sont gaies, colorées, et en dessinant des lettres dans tous les sens dédramatisent la situation.
Une belle initiative pour montrer que la différence n’est pas un handicap.

(Dès 4 ans)

dyslexiques dyslexiques

Isatis


Pour demain et bien plus loin

Germano Zullo, illustrations Albertine

demain

Un personnage assemble des pierres colorées, un autre lui demande ce qu’il fait.
S’ensuit un dialogue étonnant dans lequel le va-et- vient des questions est presque le même avec quelques modifications. - Qu’est-ce que tu construis ? - Je ne sais pas encore. - Tu construis un truc et tu ne sais pas ce que c’est ? -Je ne sais pas ce que c’est, mais je sais à quoi ça sert. - Ça sert à demain…
Et ainsi de suite. Peu à peu d’autres personnes s’ajoutent au bâtisseur, la construction prend des proportions. Les phrases, un peu répétitives, s’allongent. « On ne sait pas, mais ça sert à réfléchir… », dira-t-on vers la fin.
Cette écriture simple, écrite dans des bulles comme dans une BD, revient comme une ritournelle. On imagine une forme musicale, non seulement du texte, mais aussi des illustrations, qui se construisent pierre sur pierre, comme si l’on empilait les sons.
Qu’il est beau de regarder ces images colorées, qui deviennent de plus en plus grandes et vivantes !
Ce serait d’ailleurs une bonne idée de mettre cet ouvrage en musique.

(Tout public)

demain demain

La joie de lire


Pénélope

vient de sortir deux nouveaux livres tactiles

Après "La nature au bout des doigts", voici "Le jardin au bout des doigts" et "La mer au bout des doigts".
Ce sont des promenades tactiles, dans un monde tout blanc, ponctués, à chaque page, par un élément en couleur.
Les textes, très courts, proposent une recherche, une action.

penelope

Dans "Le jardin au bout des doigts" nous nous promenons entre cerises, œufs de coccinelle, vers de terre…

penelope penelope
penelope

Sur le même principe, dans "La mer au bout des doigts", toujours dans cette promenade tactile blanche,
il y aura des événements bleus ou verts: oursins, méduses, galets…

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Ce sont des ouvrages d’une grande beauté qui, au-delà de son intérêt pédagogique, amènent les enfants et les adultes dans un monde de douceur et de poésie.
Et même adultes, on ne s’en lasse pas de tourner une et autre fois toutes ces pages.

Les éditions des grandes personnes

Voici un petit film qui présente un extrait d’un poème en langue des signes:

Voir aussi notre entretien avec Pénélope


Hi Colette

Catherine Louis

hi
penelope penelope

Cet album en noir et blanc, tout en carton, avec des bords arrondis, est idéal pour les tout-petits qui pourront le tourner, le retourner, sans l’abîmer et sans se faire de mal.
Des images sont en noir et blanc, bien grandes et lisibles pour les tout-petits.
Il y a en majorité des ronds, de tailles différentes, qui deviendront ensuite roues de vélo, dos de coccinelle, ailes de papillon, train…
Un chat apparaît, qui manipule les objets. Ensuite un enfant (Colette ?) et, surprise !, vers la fin, un rond rouge, pour dire au revoir et annoncer le lendemain, dans lequel, peut-être, on ira sur la lune.
Cet album est très bien adapté aux tout-petits, par son graphisme, le texte minimaliste, et l’ouverture à l’imaginaire qu’il propose.
C’est aussi un bel ouvrage pour travailler le lien entre l’image et le son.

(Dès la naissance)

hi hi

Editions HongFei


Autour de la langue des signes

Petit Tom (kamishibai),
la langue de signes au quotidien

Agnès de Lestrade, Anne Mahler,
Anne Cacheux

tom
tom tom

Callicéphale est un éditeur spécialisé dans les kamishibaï (voir notre chronique "La boîte magique" dans les livres adultes)
Celui-ci initie les enfants à la langue des signes.
La pochette contient 12 planches, avec les images d’un côté et le texte et l’image réduite de l’autre. Ainsi que les signes pour représenter l’idée de chaque image. Ce sont des idées simples, adaptées au quotidien de l’enfant.
Bonjour, au revoir, merci, papa, maman, bisous…
Quelques conseils sont donnés pour l’utilisation des planches, et l’ensemble est fourni avec un butai en carton (qui est le petit théâtre dans lequel on fait glisser les feuilles).
Un grand poster donne les mots avec les dessins des gestes correspondants.
Les images sont grandes et bien colorées, ce qui permettra aux enfants de s’extasier devant le spectacle.
C’est une très jolie d’initier tous les enfants à la langue des signes, même si celle-ci n’est pas exactement la LSF, mais une adaptation plus parlante pour les tout-petits.

tom

callicephale


Mes petits doigts

Anne Crahay

doigts

A travers une adorable petite comptine, le bébé sera introduit à la langue des signes et à la langue maternelle en même temps.
Car c’est un livre qui s’adresse à tous les enfants. Et l’on pourrait dire que la comptine est un jeu de doigts, mais un jeu de doigts qui a un sens.
La main montre les signes pendant que l’on raconte l’histoire.
Les mots sont simples, adaptés aux bébés. Et les illustrations gaies et sympathiques, feront plaisir aux petits.
En fin d’ouvrage, son auteure donne des conseils pour introduire doucement les signes, pour que le bébé puisse s’exprimer en signant, et petit à petit en parlant.
C’est une belle façon d’amener l’enfant à communiquer et à développer sa motricité fine, mais aussi son imaginaire.

(0-24 mois)

doigts doigts

Cot cot éditions


Le garçon qui parlait avec les mains

Sandrine Beau

garcon

Une petite fille, Victoria, habite avec ses parents, fous d’Espagne et de musique espagnole.
Un jour arrive dans sa classe un nouveau élève. La maîtresse le présente, disant qu’il s’appelle Manolo, qu’il est espagnol, et qu’il faut être gentil avec lui, car il n’entend pas, il est sourd.
A la grande stupéfaction des enfants, la maîtresse commence à faire des gestes avec les mains, auxquels Manolo répond.
Pendant la récréation, Victoria s’approche de Manolo, qui est tout seul, et subit les moqueries et l’agressivité de certains enfants, qui se moquent du handicapé.
Certains parents lancent une pétition pour que l’enfant soit mis dans un institut spécialisé.
D’autres, les parents de Victoria en tête, s’y opposent, disant que tous les enfants ont le droit d’aller à l’école.
A partir de cette controverse, et d’une façon très intelligente, se posent les questions de la différence, du respect de l’autre, de la compréhension de ses problèmes.
Ecrit avec beaucoup d’empathie, ce livre est à mettre entre les mains des enfants, et de leurs parents.
Gwenaëlle Doumont illustre l’histoire avec beaucoup de délicatesse.

(Dès 6 ans)

Alice


Abécédaire polaire

Isabelle Salmon

Le but de cet abécédaire illustré est d’initier les enfants à la langue des signes française (LSF).
Il a été conçu par Isabelle Salmon, illustratrice sourde de naissance, qui s’est donné comme but de faire connaître cette langue à tous, sourds et entendants.
Le but est aussi de faire connaître les animaux polaires, qu’elle dessine aux crayons de couleurs, avec talent et humour et… d’apprendre les lettres d’une façon ludique.
Un petit jeu d’observation rend cette lecture encore plus amusante.
Un joli livre que les petits pourront regarder tout en apprenant à signer chaque lettre, mais aussi pour le plaisir de voir tous ces magnifiques animaux

(Dès 3 ans)

abc abc

Borealia


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N° 5 novembre 23

Temps et rythmes en périnatalité

sous la directions de Michel Dugnat, Natacha Dugnat-Collomb, François Poinso

temps

Les différents articles de cet ouvrage ont un point commun : le temps, le rythme, vu sous des aspects les plus divers, par des spécialistes des sciences humaines et sociales et des sciences biologiques.
Ils invitent à réfléchir à une autre temporalité, plus respectueuse du rythme des bébés et de leurs parents, plus humanisée et qui tient compte en même temps des avancées de la science.
C’est dans ce sens, par exemple, que Christine Blanchet-Isola, sage-femme, témoigne de la déshumanisation de l’accouchement et de sa lutte pour une plus grande écoute des mères, avec le développement des maisons de naissance, entre autres.
Danielle Rapoport, dont nous suivons son travail depuis des innombrables années, fait un historique des conditions désastreuses du placement des enfants, de l’évolution après les années 70, et parle de bien-traitance, avec tiret, tiret qu’elle considère très important ; bien-traitance des enfants, mais aussi des professionnelles.
Michel Dugnat, Natacha Dugnat-Collomb, Fanny Brunet et François Poinso, chacun depuis un champ diffèrent (pédopsychiatrie, anthropologie) proposent une articulation entre temporalité et territorialité dans les soins conjoints parents-enfants, œuvrent pour la reconnaissance de la psychiatrie natale dans le code de Santé Publique, ainsi que d’autres sujets, bien passionnants et qui représentent des avancées.

La musicienne Anne Lacasagne, raconte son expérience de chant dans le service de néonatalogie du CHU de Pau (vous pouvez écouter son interview émouvant dans la rubrique Rencontres, et voir un film dans Expériences pédagogiques).

Cet ouvrage est d’une grande utilité pour les professionnels, mais aussi pour les parents, qui pourront trouver des sujets invitant à la réflexion.

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Pour prolonger la réflexion

musique

Conservatoire & handicap.
Outil d'appui méthodologique et manifeste

Patrick Guillem,
préfaces d'Anne-Marie Sandrini et d'André Fertier ; postface de Georges Nikolaïdis

conservatoire

Voici un ouvrage qui donne les clés pour l’inclusion des élèves en condition de handicap dans les conservatoires de musique.
Une vraie inclusion qui va à l’encontre de la ghettoïsation qui se pratique dans certains lieux, dans lesquels on créé des classes spécifiques pour les handicapés.
L’auteur revendique le droit pour tous à la pratique musicale de qualité.
Fort d’une longue expérience, il explique les mécanismes pour la réussite de cette entreprise.
Il a été pendant dix ans coordinateur référent handicap au sein de son conservatoire, et a reçu, pendant vingt ans dans sa classe de guitare, des élèves en situation de handicap.
Il raconte dans cet ouvrage comment a été mise en œuvre cette politique d’inclusion, dans laquelle l’équipe pédagogique, les parents, la direction, mais aussi les décideurs, doivent être impliqués.
Cursus adaptés, formation des professeurs, mise en accessibilité du cadre du bâti, sollicitations de AVS, utilisation d’un instrumentarium adapté et bien d’autres questions, techniques et pédagogiques, sont abordées dans l’ouvrage.
Ouvrage qui est un bon outil pour permettre aux publics en situation de handicap d’avoir accès à la musique dans de bonnes conditions.

l'Harmattan/ Cemaforre en partenariat avec Grandisca, collectif d’artistes.

editions-harmattan

Pour prolonger la réflexion

autiste autiste

Inclure sans conditions les jeunes enfants handicapés

Cécile Herrou

herrou

Cécile Herrou a fondé et dirigé pendant trente ans l'APATE, qui gère des lieux d’accueil (la Maison Dagobert, la Caverne et la Taverne d’Ali-Baba, l’École Gulliver, Le Sourire du Chat, Baloo et Mowgli) où une place sur trois est réservée à de jeunes enfants handicapés et/ou atteints de maladie chronique invalidante.
Dans cet ouvrage, elle raconte son expérience d’accueil dans les structures de la petite enfance, de tous les enfants, sans restrictions, même atteints de graves pathologies.
Ce projet peut aller de l’avant grâce à un travail d’équipe et de réflexion poussés, dans lequel la psychothérapie institutionnelle, inspirée de la démarche de François Tosquelles, a une place prépondérante.
Ecrit d’une façon claire et simple, le livre montre les diverses possibilités d’accueil de ses enfants, ainsi qu’un travail empathique avec les familles.
Des situations concrètes, des cas divers, enrichissent la palette d’expériences, souvent très émouvantes, et qui montrent qu’il est possible de sortir des schémas rigides, pour faire un travail en profondeur, au plus près de l’humain.
Cet ouvrage intéresse en premier lieu les professionnels de la petite enfance, les personnels de santé, ainsi que les parents, auxquels il peut donner des moyens de se battre.
Vous pouvez écouter, sur le site de l’éditeur, une petite vidéo avec l’interview de Cécile Herrou.

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Pour prolonger la réflexion

culture culture

La boîte magique,
le théâtre d’images ou kamishibaï

Edith Montelle

boite

Inconnu il y a quelques années, le kamishibaï devient de plus en plus un outil pour les conteurs, mais aussi pour tous ceux qui travaillent avec les enfants.
Ce théâtre de papier, de tradition japonaise, est devenu presque un incontournable pour tous ceux qui s’occupent d’éveiller la créativité « littéraire » des enfants.
Et plus que cela.
Dans cet ouvrage très complet, l’auteure fait un tour d’horizon des possibilités de cet outil.
Comment créer des histoires, comment les animer, les raconter. Les décors, l’ambiance, les bruitages.
Elle raconte aussi, d’une façon passionnante, l’histoire de cette invention japonaise, son arrivée en Europe, et donne une abondante bibliographie.
Edith Montelle propose des applications pédagogiques, et montre, entre autres, comment le kamishibaï peut favoriser la diversité culturelle.
C’est un ouvrage très utile, complet, qui se lit avec plaisir et qui donne envie de s’y mettre !

Callicephale Editions

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N° 5 novembre 23

Educ’Freinet N° 264, octobre 2023

Ce nouveau numéro contient un dossier : Pourquoi la pédagogie Freinet ?

freinet

C’est un bon questionnement, auquel différents professionnels répondent, souvent par des comptes-rendus d’expériences.
Pourquoi et comment sont-ils arrivés à travailler avec cette pédagogie ?
Ecrits avec sincérité, ces témoignages montrent comment cette pédagogie, qui part de l’enfant, c’est imposé à eux face à des situations conflictuelles, d’échec, et quelquefois d’impuissance.
Car ce qui caractérise cette méthode naturelle est le travail collectif, le suivi du rythme de chaque élève. Que ce soit en maternelle ou au collège, ces réflexions témoignent d’un désir et d’un besoin de travailler autrement. Et apparaissent des sujets comme la lutte pour l’égalité des sexes, la déconstruction des stéréotypes, la reconnaissance de l’autre avec ses différences, entre autres.
Un encart détachable CréAtions, sur la peinture libre, ainsi que les rubriques habituelles sur la vie de l’ICEM, des chroniques de livres, complètent ce numéro, qui se lit avec bonheur.

ICEM/Pédagogie Freinet 


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