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ENFANCE, CULTURE, MUSIQUE & PEDAGOGIE


Nos archives

Numéro 1 : Poésie, musique et arts plastiques / 06-2023

Numéro 2 : Le chant prénatal / 07-2023

Numéro 3 : Les techniques corporelles pour les musiciens / 08-2023

Numéro 4 : Focus sur le Créa,
Centre de création vocale et scénique d’Aulnay-sous-bois / 09-2023

Numéro 5 : Musique, arts et handicap / 11-2023

Numéro 6 : Focus autour de l’édition jeunesse / 01-2024

Numéro 7 : Les femmes et la musique

Numéro 8 : Le conte dans toute sa diversité


Expériences pédagogiques et artistiques

Atelier de chant prénatal

J’ai accompagné Elise Maupetit sur deux ateliers : l’un de chant prénatal, s’adressant aux femmes enceintes, et l’autre, mamans-bébés, dans lequel les mères viennent avec leurs bébés, pour pratiquer ensemble.
Les ateliers ont eu lieu au CALM, une maison de naissance accolée à la maternité des Bluets, dans le 12ème arrondissement de Paris.
Qu’est-ce que c’est une maison de naissance ?
Le CALM (comme à la maison) est un lieu d'accueil, de suivi personnalisé et d'accouchement, pour les femmes enceintes et leur famille souhaitant un accompagnement physiologique de la grossesse, de la naissance et des suites de couches. Site: mdncalm

Elise intervient une fois par mois, mais assure d’autres cours dans l’association Terre d’harmonie, toujours dans le 12ème arrondissement. Site: ateliers-enchantes

Elle est chanteuse, titulaire du DUMI (Diplôme universitaire de musicien intervenant), s’est formée à la psychophonie avec Marie-Louise Aucher, au chant prénatal avec Corinne Pépin à l’école internationale de chant prénatal Site: lechantprenatal .

Voir notre entretien avec Corinne Pépin

Pour prolonger la réflexion autour de la naissance

Ateliers de chant prénatal

Deux femmes enceintes et un couple se présentent à cette première séance.
Quelles sont leurs motivations ?

  • C’est ma première grossesse, elle est presque à terme. Je suis suivie au Calm, ne connaît rien au chant prénatal, mais je me rends compte que mon bébé est réactif aux sons. Les sons graves provoquent des contractions. J’avais envie de découvrir cette approche.
  • Je suis à mon deuxième mois de grossesse, c’est mon premier bébé. Je ne connais rien au chant prénatal, mais je suis musicienne, et me rend compte qu’il répond bien aux sons graves. J’avais envie de voir comment la musique peut aider dans l’accouchement.
  • Le couple est suivi au Calm, c’est la première grossesse, elle est au 6ème mois et ils ne connaissent pas le chant prénatal. Le père est musicien, elle est comédienne et chante un peu, ils sont naturellement curieux de découvrir cette pratique, d’autant que le papa joue de la guitare et chante pour le bébé.

Elise explique qu’on vient la voir surtout pour accompagner l’accouchement avec la voix, et leur donner des pistes de travail.

Qu’est-ce que la pratique du chant peut apporter à la mère ?

Du bien-être pendant la grossesse. La pratique du chant propose un travail interne, avec la respiration, le diaphragme, les abdominaux. C’est un travail interne doux qui peut permettre de trouver de la place, de percevoir les vibrations de la voix dans le corps. Toute cette approche doit être faite dans l’expérimentation.

Les études montrent que le bébé, avant le quatrième mois, sent par le toucher, (qui est le premier sens à se développer) les vibrations de la voix qui circulent par le squelette, il perçoit les sons par la peau, par les vibrations de l’eau. Tout ceci avant que l’ouïe ne se développe.

Pendant l’atelier on aborde un répertoire dédié à la grossesse, au changement dans le corps. Ca parlera plus à la femme , bien sûr, qu’au partenaire, mais nous allons voir quel rôle il peut jouer dans l’accouchement pour soutenir la femme.

Elise propose quelquefois des séances pour les couples, mais dans la séance d’aujourd’hui, comme il n’y a qu’un seul partenaire, elle la fait pour les femmes, tout en donnant quelques indications à l’homme pour lui montrer comment il peut aider sa compagne.

Elise explique aussi que le chant prénatal n’est pas une technique. En le pratiquant on développe des ressources, que l’on pourra intégrer dans son corps pour aller les chercher quand le besoin se fera sentir.

C’est une recherche sensorielle plus qu’un travail technique, qui met en lien aussi les autres sens.

Ensuite, elle commence à proposer des exercices pour mettre le corps en disponibilité, en position debout sur un sol pas trop mou.

Elle les guide pour prendre conscience de l’énergie qui passe à travers le corps, en travaillant les appuis, la visualisation des différentes parties, notamment le bassin, mais aussi le coccyx, le crâne. Pour sentir comment la respiration s’établit plus calmement, etc.

C’est-à-dire, un travail sur l’encrage et la posture.

Elles continuent en éveillant la peau. Sentir la douceur de la peau, celle du visage, masser le cuir chevelu comme pour détacher la peau, faire des pétrissages entre nuque et trapèze. Envelopper le bras jusqu’au bout du bras. Sentir la différence entre les deux bras, et vice-versa.

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Dans le dos, descendre jusqu’au sacrum et pour remonter, dérouler la colonne vertébrale laissant la nuque en dernière. On descend en soufflant et on remonte en expirant.

Sentir du sommet du crâne jusqu’au bout des pieds.

La peau étant éveillée, c’est le tour du squelette. Faire des percussions avec les poignets sur le crâne tout en écoutant les sons. Sur le front, c’est une petite pluie de sons, continuer sur les arcades sourcilières, au niveau des pommettes, écouter la différence des sons et ainsi de suite.

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Après ce réveil corporel, suit la phase qui est nécessaire pour se mettre en état de chant : les exercices pour réveiller la voix.

Imaginons qu’on passe devant une boulangerie, avec des odeurs alléchantes. Mmmm…

Ça vient éveiller les lèvres. On pose la main sur la nuque, les ailes du nez, le front, le crâne, pour sentir les vibrations du visage.
C’est intéressant de sentir les lèvres vibrer.

Ensuite, on trouve quelque chose de très bon et on fait

Miammm

On chante et on fait des vocalises sur miam pour aller explorer et affiner les sensations des vibrations.

Après ce travail, en position début, poser la main au-dessus du pubis, assez bas, et faire pah, pah, pah, ce qui engage le diaphragme, les transvers, abdominaux assez profonds qui aident à porter le bébé.

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Ensuite elles travaillent une chanson sur la grossesse, du recueil « Chansons pour l’enfant à naître » de Marie-Louise Aucher

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Diverses pistes de travail sont proposées :

  • Dire ensemble le texte, dédié à son bébé.
  • Le chanter, et ensuite le chanter sans la feuille du texte
  • Faire toute la mélodie sur lou lou lou, pour envelopper le bébé avec cette douceur.
  • Diriger le chant vers l’intérieur, comme si on caressait le bébé avec cette voyelle. Cette voyelle est lumineuse et résonnante, et on va résonner vers le plexus, vers l’extérieur.

Ce sont des textes simples et profonds qui permettent la perception des vibrations.

Après, elles ont travaillé la descente vers les sons graves, car l’intérêt en chant prénatal est de descendre bas dans le corps.

Explorer vers la poitrine, pour avoir d’autres images, d’autres sensations, pour en éveiller des nouvelles, de la chaleur, du confort….

MMMM, plus intériorisé.

Comme les rayons de soleil qui viennent réchauffer la peau.

Yommmmm, chanté et vocalisé

Sentir les vibrations sous les mains.

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Et ensuite sans les mains, sentir où ça vibre.

Le travail de la mâchoire est très important. La relâcher, laisser la voix descendre, car il y a un lien entre la bouche, la mâchoire, le sphincter et le périnée.

Pendant tout le travail on va accompagner les contractions avec des sons graves, et en relâchant la mâchoire on va permettre une détente en bas. On accompagne la dilatation du col, le relâchement au niveau du périnée. Plus on ouvre et relâche la mâchoire, plus on relâche en bas, et le contraire.

Pour sentir ce travail de relâchement de la mâchoire, poser l’index devant la pointe cartilagineuse de l’oreille, serrer et ouvrir la mâchoire. On sent un petit creux, que l’on va masser dans les deux sens. On déplace les trois doigts et quand on avance il y a un buté, on masse doucement et on fait des petites percussions avec la bouche entrouverte. Descendre jusqu’aux premières molaires, masser.
Avec la main opposée, on va masser, pétrir tout le long des cervicales, continuer jusqu’au trapèze, pour ramollir ce muscle, plusieurs fois d’en haut en bas comme si on détache la peau, on pétrit et on ramollit. On sent le visage pas symétrique, donc il faut faire l’autre côté.

On va profiter de cet espace pour faire un long soupir avec le souffle qui s’écoule tout doucement, sans contrôle

La même chose avec Bye, bye, bye, et ahhhhh, comme si on soupirait.

Laisser les sons nous traverser.

Essayer de sentir jusqu’ où les vibrations descendent dans le corps, vous traversent.

Ne pas s’écouter à l’extérieur, mais à l’intérieur, pour bien les recevoir.

On a souvent la barrière du ventre. C’est comme si on coupe les sensations. A la place de dire : je traverse, il vaut mieux dire : on enveloppe et on descend vers le bassin.

Chaque son va venir vibrer avec l’image d’envelopper.

Et entre chaque miam la mâchoire est relâchée.

Faire l’exercice avec les yeux fermés.

Pour descendre encore plus, au niveau du périnée, on va essayer une autre position, à 4 pattes, plutôt sur un sol plus dur. Amener le périnée en lien avec le sol, qui envoie des sensations.

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Eclairer cette zone-là, pour essayer de la faire vibrer. Avec les yeux fermés.

« On sent mieux », disent-elles.

« C’est comme si ça s’ouvrait, car ça détend les tissus » .

Dernière zone à éveiller, pour apprendre à diriger la voix .
Plus on va vers le bas, plus on va aller dans les zones concernées directement par l’accouchement : le bassin et toute la partie du sacrum.

Il y a des positions qui aident.

Utiliser les ballons, en les enveloppant.

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Comme si on envoyait la voix couler au long de la colonne vertébrale

Laisser le ventre se relâcher, lâcher les épaules, se mettre dans une position confortable.

Pour le garçon, chanter et envelopper avec la voix.

Si c’est trop grave, on ne force pas et on profite des vibrations autour de nous.

C’est la bassin qui chante.

Des échanges avec les femmes.

« Sensation plus aérienne », disent-elles.

« Je ne sens pas les vibrations, mais je sens que ça s’ouvre ».

« Que ça se relâche… »

Des conseils d’Elise.

  • Quand il y a un partenaire, il faut envelopper avec sa produisant des sons graves, ouverts, vibrants, libres. Laisser passer l’air pour accompagner la contraction.
  • Il faut allonger le son au fur et à mesure en portant la conscience sur les vibrations et non pas sur le souffle.

Est-ce que les vibrations peuvent accompagner le bébé et faciliter l’accouchement ?.

  • Les sons graves, permettent une ouverture-relâchement. Dans l’idée de se mettre dans le travail qui va se faire, on va le favoriser, l’accompagner, aller dans le mouvement du travail.
  • Les vibrations graves amènent une forme de détente, on va sur des sensations agréables, on va vers le relâchement et vers la terre.
  • Pour le bébé, le fait que ça vibre en bas lui fait sentir dans le haut du crâne les vibrations, comme un massage. Ca masse aussi les tissus en bas.

Ça aide à la poussée ?

  • Cela dépend des sage-femmes.
    On a cet outil et le corps va dire si l’utiliser, comment, quand, ou pas.
  • On propose d’accompagner les contractions par un son grave, dès le début, pour favoriser le travail.
  • D’autres proposent le souffle au début et les sons plus tard.
  • Les compagnons peuvent vous soutenir, vous envelopper de sons, etc.
  • Certaines voyelles aident à ouvrir.

Il y a une différence entre je souffle et je fais un son.

Est-ce que vous avez senti la différence ?

« Plus chaud. »

« Plus de tonicité avec le souffle et plus relâché avec le son. »

« Il ne faut pas aller jusqu’au bout du souffle, il ne faut pas s’épuiser, il faut être toujours dans le confort. »

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Cet atelier a été une belle expérience en ce qui me concerne. Voir ces femmes et cet homme partager un moment aussi intense, et en même temps rempli de douceur, est très émouvant.
Entendre les voix s’épanouir, au fur et à mesure de la séance, donne à cette séance un lieu à part dans la vie de ces futures mamans et papas.

Je suis sortie de là dans un état de « ralentissement » total.

Témoignages.

Voici les témoignages très différents mais très émouvants, de deux mamans après leur accouchement.

Sonia

Sara

Cristina Agosti-Gherban


Atelier de chant mamans - bébés

Cet atelier était coanimé par

Elise Maupetit et Nazha Bouhsini,

qui a été aussi formée au chant prénatal.

Plusieurs mamans se retrouvent dans cet atelier. Certaines viennent pour la première fois, d’autres sont déjà venues.
Elise commence la séance en expliquant que l’activité est autant pour les mamans que pour les bébés.

«  Nous faisons des propositions, et vous êtes libres de les faire ou pas, et de faire ce dont vous avez à faire avec le bébé ».

« Quand on fait une proposition, on vous la fait à vous d’abord, pour que vous la sentiez (toucher les doigts, par ex) pour vivre vous-même les choses, et pouvoir ensuite les partager à votre enfant.
C’est important de recevoir les chansons pour s’en imprégner avant de les chanter » .

Elles commencent par une chanson de bonjour, citant le prénom de chaque participant. Tout le monde la chante.
« Quand c’est votre tour, vous la recevez et vous ne chantez pas, on appelle la maman et ensuite le bébé »

Bonjour, bonjour mes mains font bonjour.

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Ensuite vient une comptine à doigts.

Elle la leur apprend, et tout le monde la dit, en faisant les gestes.

Sentir la différence entre la main qui a été éveillée et l’autre. On éveille l’autre.

On la dit en chuchotant.

Passer les mains sur son visage, donner la douceur que l’on donne à son bébé à nous-même. La nuque, une main, l’autre, un bras, un autre bras, avant de le faire au bébé on le fait soi-même. Et on continue avec les jambes, jusqu’aux doigts de pieds.
Et si le bébé est d’accord, on peut lui envelopper le bras, jusqu’au bout du bras, pour définir toute son enveloppe corporelle.

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Et ainsi de suite, croisé, d’une épaule jusqu’au pied opposé, en essayant de garder le contact du corps avec les deux mains.

Chanson à gestes

Suivre les gestes en miroir. Les mamans regardent Elise.

Mes mains font des choses, mas mains tiennent bien, mes mains me reposent , mes mains font les soins.

Elise chante et Nazha fait les gestes.

« Mes mains sont des roses, on vient les humer », ça vient derrière les yeux, et on fait mmmmmmmmmmmmm…Sentir comment ça vivre en posant les mains.

On prolonge ce travail en faisant une petite mélodie (sorte de vocalise).

Mettre le bébé contre son cœur pour qu’il sente les vibrations graves. La voix est comme une caresse pour le bébé.

Une autre chanson à gestes.

Grand front, petits yeux, nez cancan, bouche d’argent, menton fleuri, croquons l’ami.(guili guili)

Avec différentes intonations, doucement, malicieux, affirmatif, etc.

Travail sur les résonateurs.

Détendre les poignets, tapoter sur le crâne avec la poulpe des doigts, les arêtes du nez, les joues, etc. en écoutant les différents sons. Faire vibrer le thorax, et chanter en même temps.

Ensuite les bras, etc.

L’enfant perçoit sur sa peau les vibrations.

Les enfants sont très calmes

Les abeilles (jeux de voix)

Dans les roses les abeilles bzzzz , elles se baladent, bzz, (dit sur différentes hauteurs et en faisant la sirène)

Elles flânent de fleur en fleur.
Elles font aussi Zoom, et zoom, zoum, zoum, zoum,

Chanson "les abeilles.

Entre chaque couplet, on fait vibrer le bébé avec zoom, et on passe sur tout le corps du bébé.

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Ensuite elles transposent la chanson dans des hauteurs différentes et la chantent de plus en plus vite.

"Belle maman belle maman é" à deux voix.

Intégrer le rythme dans le corps. Accompagner en frappant dans les mains. Si on a l’enfant sur soi, on tape seulement sur la cuisse.

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Dire le texte en frappant.

Debout, profiter de son encrage en terre pour se lever et danser avec les bébés. On met dans les jambes ce que l’on a fait avec les mains.

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Resserrer le cercle, pour mieux partager les vibrations.

Chacun son tour, un couple maman-bébé va au milieu, ferme les yeux et reçoit la chanson qui est chantée en canon.
Elle finit en berceuse toute douce.

Le bâton de pluie renforce ce moment de calme et de douceur pour introduire la comptine

Dans mon jardin il y a un bassin

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On la répète à différentes vitesses.

Les enfants sont d’un calme extraordinaire

Un instrument résonnant annonce la prochaine chanson

Chanson Vive l’eau,

Elle a été écrite spécialement pour le bain et figure dans le livre « Chansons pour un enfant à naître » de Marie-Louise Aucher, pour revenir dans ce monde de l’eau dans laquelle il a été baigné pendant 9 mois.

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Les deux animatrices chantent les couplets et toutes ensemble font le refrain.
Ensuite elles remplacent les paroles par Louloulou.

La séance se clôture avec « Un petit soleil d’or »  pour amener l’énergie au niveau du ventre du plexus solaire, de la gorge, du cou, du cœur, de la tête et on finit en faisant un gros cocon qui enveloppe le bébé, et on va distribuer toute cette énergie.

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Les commentaires des mamans à la fin de la séance.

« J’adore cette séance, elle me fait du bien, mon fils rigole, je lui chante cette chanson, et la nuit il est très content »

« Je ne pensais pas qu’elle participerait autant, elle est restée tout le temps éveillée ».

« Elle était éveillée et était dans le partage »

« J’ai apprécié de prendre conscience des vibrations »

« La simplicité des chansons est bien, mon fils de trois ans apprend à parler et il les chante ».

« Les bébés sont intéressés par la chorégraphie des mains ».

« C’est un éveil des sens. On ressent les vibrations ».

Elise:
"Les séances sont différentes, mais on reprend des chansons pour se souvenir, et surtout le thème de l’eau. Toutes ces chansons sont valables aussi pour les enfants plus grands."

Nazha :
"On fait aussi à chaque fois des chansons de balancement. Les chansons plus toniques, dans le rythme de la marche, endorment plus facilement les bébés, car elles rappellent ce rythme."

Les mamans :
"Les enfants étaient étonnamment sages."

Elise conclut :
"Quand les mères sont bien, les bébés le sont aussi."

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Mon point de vue :
J’ai été particulièrement sensible à l’ambiance qui se dégageait de cette séance. Les mamans ont pris un grand plaisir, elles participaient avec une joie immense, se laissant aller à leur plaisir. Plaisir qu’elles ont fait partager à leurs bébés, qui ont été pendant une heure et demie étonnamment calmes, participant à leur façon.

C’était un grand moment de bonheur et de partage, dans lequel les mères ont oublié leurs soucis et obligations pour chanter et jouer pour elles et pour leurs bébés.

Les deux animatrices ont su guider les femmes avec douceur et empathie, avec un grand professionnalisme, leur donnant aussi des pistes pour prolonger ce « travail » à la maison.

Cristina Agosti-Gherban


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Numéro 1 : Poésie, musique et arts plastiques / 06-2023

Numéro 2 : Le chant prénatal / 07-2023

Numéro 3 : Les techniques corporelles pour les musiciens / 08-2023

Numéro 4 : Focus sur le Créa,
Centre de création vocale et scénique d’Aulnay-sous-bois / 09-2023

Numéro 5 : Musique, arts et handicap / 11-2023

Numéro 6 : Focus autour de l’édition jeunesse / 01-2024

Numéro 7 : Les femmes et la musique

Numéro 8 : Le conte dans toute sa diversité