Dominique Duliège a fait des études de psychomotricité à Bordeaux où il découvre l’eutonie, qu’il intègre à son travail.
Il travaille pendant un an un CMP de Nevers avec des enfants d’âge de l’école primaire.
Et il part ensuite à Copenhague, pendant quatre ans, pour travailler avec Gerda Alexander qui a créé l’eutonie, méthode de prise de conscience du corps.
S’installe ensuite à Lyon, où il exerce depuis 40 ans.
D’abord il reçoit des personnes qui viennent pour soulager leurs maux de dos, leur stress, ou pour s’arrêter et prendre soin d’eux, ou encore pour se préparer physiquement et mentalement à l’activité pour laquelle ils veulent être au mieux.
Entre 1990 et 2000, commence chez les musiciens la recherche d’une pratique corporelle à la musique et au chant.
Le docteur Vincent Travers, s’est lancé dans cette recherche et l’a convié à recevoir avec lui les musiciens de la consultation des musiciens de Lyon dans laquelle ils ont reçu toutes les catégories d’instrumentistes. Il les a écoutés, interrogés sur leurs plaintes ou leur désir d’amélioration du son qu’on n’obtient pas autrement qu’en faisant attention à son propre corps. Et il s’est efforcé de répondre à tout ça par l’eutonie.
En 2016, au bout de trente ans de carrière, il a écrit un livre qui fait référence, . « Accorder son corps : l’eutonie pour les musiciens et les chanteurs. »
Voir notre chronique.
Il travaille aussi dans un hôpital de jour pour aider sur le plan corporel, pendant que d’autres les aident sur le plan psychologique, des personnes victimes d’agression de toutes sortes. Elles ont besoin de renouer avec leur corps, de savoir quoi faire contre leurs tensions douloureuses et contre le stress.
Il nous dit quelques mots sur Gerda Alexander.
« Gerda Alexander a été d’abord professeur de rythmique, une méthode préparant aux arts de la scène. Mais elle découvre que la prise de conscience du corps pourrait être la base de tout. Aussi met-elle sur pied une méthode qui utilise le développement de la sensation du corps, du contact du corps avec l’extérieur et de la facilitation de tous les mouvements. Elle va aussi découvrir l’intérêt de ce travail sur le corps pour la santé et l’utiliser pour elle qui était de santé fragile et atteinte de rhumatisme articulaire aigu très jeune. Sentir son corps détend, tout en restant tonique, sans suivre la lourdeur et le ramollissement prôné à l’époque. Toutes les grandes fonctions en bénéficient. Ainsi, sans rien guérir, la pratique de l’eutonie soulage des tas de maux que la détente et qu’un retour à une bonne utilisation du corps, suppriment ».
